Le destin scellé de la voyance
Le destin scellé de la voyance
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Le vent nocturne soufflait doucement par les persiennes de l’atelier, arborant avec lui le parfum du bois fraîchement taillé et de l’encre encore humide. Les lanternes de Kyoto brillaient dans l’obscurité, illuminant les ruelles pavées où les derniers passants se hâtaient de endiguer chez eux. Mais à l’intérieur de l’atelier, un autre genre de ajour flottait, plus insaisissable. Taira no Kenji fixait son œuvre inachevée, les clavier encore crispés sur son pinceau. Il avait passé la destinée à assembler des masques de Nô, chaque personne gonflé de sérac et de signification mystérieuse. Mais jamais un masque ne lui avait secret une conscience également étrange. Il ne voyait d'un côté du fin poli et peint. Il voyait des éléments de vivant, un fragment d’avenir figé dans l'étape. La voyance ne lui était pas étrangère. Depuis l’enfance, il avait écouté à entendre les sensations de les murmures de l’invisible, à pénétrer les prédictions dans la forme d’un doigt ou dans la ignominie d’une feuille. Mais cette fois, la vision lui échappait. Ce masque portait un religieux qu’il n’arrivait pas à englober. Il prit une profonde inspiration et s’approcha délicatement de la table de travail. La surface lisse du propos reflétait la éclairage tremblante des bougies, mais par-dessous cet brillance, il percevait quelque chose d’autre. L’expression du masque semblait glisser imperceptiblement en faisant référence à l’angle par-dessous à il l’observait. Un regard paisible d’un côté, troublé de l’autre. Comme si une dualité inconnue y était enfermée. Il passa une doigt sur son visage fatigué. Il savait qu’il ne pouvait pas ignorer cet emblème. La voyance l’avait vivement guidé dans son art, lui dictant tout rondelette, tout éventaire à mettre dans le but. Mais cette fois, le futur qu’il entrevoyait était incomparablement incertain, trop obscur. Il se redressa et observa l’atelier plongé dans la pénombre. Les différents masques qu’il avait travaillés semblaient le tâter, figés dans un silence inquiétant. Certains représentaient des esprits vengeurs, d’autres des divinités tragiques, mais pas de ne possédait l’aura de celui qu’il venait de réaliser. Il recula d’un pas, puis se détourna brusquement. Il devait éclore cet point, placarder l’air de la grande ville, s’éloigner du poids oppressant que ce masque faisait s'asphyxier sur son esprit. Mais dans ce cas qu’il atteignait la porte coulissante de l’atelier, une pressentiment glacée parcourut sa nuque. Il se retourna. Le masque était toujours là, posé sur la table. Mais il aurait juré que son exhalaison venait de varier. La voyance lui soufflait un mémoire silencieux. Ce masque renfermait un avenir, et bientôt, ce destinée s’accomplirait.
L’aube teintait Kyoto d’une date grise et diffuse, un store silencieux sur les toits courbés des maisons de fin. Dans l’atelier de Taira no Kenji, l’odeur persistante du cyprès gothique et des pigments séchés flottait encore, imprégnant n'importe quel recoin de l’espace. Mais l’artisan n’avait pas trouvé le repos. Il était resté éveillé, suivant la toile posé sur sa table de problèmes à gérer, incapable de se empécher de son regard figé. L’expression taillée semblait se métamorphoser à n'importe quel mouvement de la frénésie des bougies, oscillant entre tranquillité et malaise. La voyance parlait souvent par des signes beaux, et cette nuit, elle s’était manifestée d’une mode qu’il ne pouvait ignorer. Le masque n’était pas un facile ballon d’art. Il portait un fragment d’avenir, et Kenji savait qu’il ne pourrait s’en marteler autant que la véracité ne lui serait pas révélée. Il s’arracha pour finir à sa méditation et sortit de l’atelier. L’air frais du matin le frappa tels que une lame, tranchant carré la torpeur qui pesait sur ses chakras. Les rues de Kyoto s’animaient lentement, les marchands installant leurs étals, les moines déambulant en silence, récitant leurs prières. Pourtant, un étrange conscience continuait de le hanter. Il savait où il devait naviguer. Les immémoriaux racontaient que la forêt aux abords du temple Fushimi Inari abritait des esprits habilités à révéler ce qui était caché. Les masques de Nô eux-mêmes puisaient leur legs dans ces croyances. Si la voyance avait un visionnaire à lui démontrer, il le trouverait là-bas. Il marcha de nombreuses années, dépassant les torii cramoisi qui marquaient l’entrée du sanctuaire. Sous l'éclairage encore pâle, le sentier s’enfonçait dans l’ombre des arbres séculaires, où le murmure du vent semblait tintinnabuler de façon identique à un écho ancien. Lorsqu’il atteignit une clairière ésotérique, il s’arrêta. Le silence était libre, figé comme les masques qu’il avait taillé. Il s’agenouilla sur la mousse humide et ferma les yeux. La voyance n’était pas très une donnée immédiate. Elle était une attente, une journée à ce qui aimerait être considéré. Un frisson glissa le long de son verso lorsque le vent se leva brusquement, suscitant un tourbillon de feuilles. Puis il vit. Des emblèmes fugaces, fragmentées. Un protagoniste sur scène, vêtu d’une robe de soie immaculée. Le masque, posé sur son portrait, figé dans son émanation ambivalente. Puis une laideur brutale. Une formes s’effondrant sous la luminosité crue des lanternes. Un légèreté coupé. Le vacation interrompu. La panique. La défunt. Kenji rouvrit les yeux, le cœur battant. La voyance venait de lui soumettre son signal. Le masque qu’il avait ciselé portait un destinée ténébreux. Et ce destinée allait bientôt arriver.